Parcours d’intégration socio-professionnelle

3.1. AU NIVEAU DE LA POPULATION :

Méthodologie globale

Nos actions dans le parcours d’intégration socio-professionnelle

Les actions que nous développons se situent de manière diverse et différenciée dans le parcours d’intégration socio-professionnelle. En effet, l’hétérogénéité des conditions sociales, culturelles, administratives…des personnes que nous recevons et des acteurs que nous intégrons dans le processus afin d’optimaliser le parcours d’insertion des populations, nous pousse à agir sur les différentes étapes du parcours(voir schéma…). Nous situons de ce fait le trajet d’accès à l’emploi non plus en rapport avec les réalités uniques des sujets mais aussi et dirons-nous essentiellement, en relation avec les systèmes de fonctionnements, des connaissances, des apports…. des organisations et d’un marché de l’emploi en pleine évolution.
Nos pratiques couvrent l’ensemble du parcours, nos interventions sont complétées par une collaboration avec des acteurs clés. Le travail sur un parcours parsemé de situations éclatées nécessite une construction cohérente au point de vue méthodologique et des outils d’évaluation. C’est dans cette optique qu’il nous apparaît déterminant de positionner le parcours d’intégration socio-professionnelle en fonction des deux constituantes des réalités individuelles : – le dehors (extérieur au sujet), – le dedans (intérieur au sujet).
Notre intention n’est pas d’établir des oppositions entre ces deux axes mais de ne pas négliger ce que certains sociologues mettent sous les concepts (intériorisation de l’extériorité et l’extériorisation de l’intériorité ».
Nous sortons, donc, des logiques qui animent nos actions des antagonismes classiques entre le subjectif et l’objectif.

Le moment de notre intervention dans le parcours d’insertion socio-professionnelle :
La majorité des situations avec lesquelles l’ensemble de l’équipe du CAI est en contact se situe dans la phase 1, situations qui nécessitent une intervention beaucoup plus longue (voir schéma). C’est à ce niveau que notre investissement est déterminant vu, entre autres, la spécificité du public prioritaire. Notre apport est significatif au niveau de cette étape du fait que le public que nous touchons.

  • n’est pas informé des possibilités d’accès au marché du travail,
  • ne maîtrise pas parfaitement le français,
  • n’arrive pas à exprimer sa demande de manière spontanée, structurée vu son éclatement,
  • n’est pas dans des conditions « régulières »(ex. permis de travail…) pour travailler,
  • a des ruptures relationnelles avec les organismes de placement et de conseil en matière d’emploi.

Identification des bénéficiaires de l’action

  • jeunes peu qualifiés,
  • des femmes réfugiées et demandeuses d’asile,
  • jeunes issus de l’immigration,
  • organisateurs de formations,
  • employeurs,
  • responsable d’organisations d’aide à la recherche d’emploi et de formation.

3.1.1. Organisation d’ateliers d’orientation socioprofessionnelle pour les apprenants fréquentant les cours de français (analyse des demandes, orientations, invitation des services d’insertion).

3.1.2. Cellule d’insertion socioprofessionnelle décentralisée au niveau des quartiers des cités sociales (dispositif de coordination des différents organismes d’insertion : analyse de la demande, orientation, accompagnement individuel vers des formations ou des recherches d’emploi, aide à la mise sur pied de projets collectifs d’insertion socioprofessionnelle).

3.1.3. Permanences pour le traitement, le suivi et l’évaluation des situations individuelles.

Travail individuel

Total des interventions : 71

Les dossiers traités par les formateurs stagiaires :
Adnan 10
Adriana 6
Vincent 4

3.1.4. Construction de projets d’insertion socio-professionnelle avec deux groupes de jeunes des quartiers ZAP.

Construction des projets collectifs ISP :

  • Travailler avec deux groupes de jeunes (Plomcot et Balances) sur les principes et la notion de projet,
  • Elaborer des objectifs après des rencontres régulières,
  • Affiner les objectifs, les confronter avec ceux des institutions,
  • Faciliter les rencontres avec les responsables d’institutions (Province, Ville, F.O.R.E.M),
  • Montage final du projet.

3.1.5. Approche et perception plus précise des préoccupations de la communauté turque Interview individuelle d’un échantillon de la communauté

OBJECTIFS :

  • identifier les demandes de la population turque,
  • cerner les indicateurs liés à l’insertion professionnelle,
  • repérer les relations que les personnes d’origine turque entretiennent avec le marché de l’emploi,
  • faire les liens entre leurs demandes de formation et d’emploi et certaines organisations…

3.1.6. Mise sur pied d’un système de parrainage.

32. AU NIVEAU DES PARTENAIRES :

3.2.1. Information et formation des agents des dispositifs d’insertion sur les préoccupations, les cultures des populations étrangères.

3.2.2. Animation d’une rencontre dans le cadre du FIFF touchant à l’emploi des étrangers et à la discrimination à l’embauche.

3.23. Accompagnement des auteurs de projets FIPI développés dans le cadre de I’I.S.P. (dont les villes d’Andenne, Namur et Sambreville) : mise en liaison entre leur projet et les populations étrangères.

3.2.4. Travail avec NEW (Namur, Europe, Wallonie) pour la mise sur son site Internet des C. V des personnes étrangères et sur le parrainage.

Objectifs :

  • Faciliter les liens entre le Centre et les membres de NEW,
  • Etre le relais entre le Centre et les parrains éventuels,
  • Sensibiliser les adhérents de New au parrainage des jeunes.

3.2.5 Organisation et animation des rencontres-débats pour la sensibilisation à l’égalité des chances .

Travail collectif

Total de participants : 106

3.2.6. participation et implication dans le parrainage proposé par la convention collective 124 des entreprises de construction.

Le rôle que nous assumons :

  • expliquer aux responsables des entreprises de construction les avantages liés au parrainage d’un jeune,
  • mettre en relation le jeune et l’employeur,  
  • faire intervenir le « conseiller formation » des chambres de la construction et le FOREM pour renforcer le contact établi entre le jeune et l’employeur.

3.2.7. information et sensibilisation des entreprises et des cefa de la possibilité d’emploi dans le secteur de construction et les incitants à l’embauche dans ce domaine

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